L'année scolaire 2019-2020 a été marquée au Liban par une succession d'évènements qui ont tenu les élèves et les étudiants hors des écoles et des universités, quasiment sans interruption depuis le 17 octobre 2019.
A cette date a commencé la protestation de la société civile, toutes sensibilités confondues, contre les responsables politiques, ce qui s’est traduit par des manifestations et des barrages de nombreux accès routiers sur l’ensemble du territoire, entraînant la paralysie des transports et de l'activité économique, puis le départ du premier ministre. L'accès des élèves, étudiants, enseignants, aux écoles et universités a été presque partout rendu impossible. La dégradation de la situation économique et financière du pays, est sans précédent. La très forte dépréciation de la livre libanaise, accompagnée du blocage des comptes et de l'impossibilité de retirer des dollars ont entraîné la paupérisation d'une très grande partie de la population dont plus de la moitié s’est retrouvée sous le seuil de pauvreté contre 30% avant l'éclatement de la crise
https://www.franceculture.fr/politique/sibylle-rizk-au-liban-plus-de-la-moitie-de-la-population-est-passee-sous-le-seuil-de-pauvrete
La crise sanitaire du Covid19 a encore aggravé la situation en provocant une pénurie alimentaire et une hausse fulgurante des prix, alors que le confinement a interrompu le travail de beaucoup, entraînant la disparition des ressources en provenant. Des distributions alimentaires de première nécessité ont été organisées par les municipalités et les différentes communautés.